► Emmanuelle en mode vénère ...

Chers lecteurs, voilà que le Président de la République se met à vous engueuler. Après l’instauration par la Macronie de la ségrégation sanitaire de fait, beaucoup, y compris parmi vous, évoquent la dictature sanitaire. Le mot a fait bondir le locataire de l’Elysée au point qu’il s’est mis, passablement énervé, à polémiquer avec ceux qui emploient ce terme.

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Les annonces d’Emmanuel Macron lundi ont fait l’effet d’un coup de tonnerre chez les Français qui se trouvent pris au piège d’une vaccination devenue quasiment obligatoire via l’imposition du pass sanitaire.

Dans un article de Paris Match, le président de la République affirme avec mépris que vous n’êtes que “quelques dizaines de milliers de citoyens en perte de sens telle qu’ils peuvent dire qu’on vit en dictature“. Une bande d’abrutis extrémistes, en somme, à éliminer d’urgence…

Votre “attitude est une menace pour la démocratie“, affirme Macron. Vous êtes des imbéciles qui “confondent tout“. Il vous “invite à regarder les mêmes manifestations dans des pays qui ne sont plus des États de droit“. De qui parle-t-il? De la Pologne et de la Hongrie, cibles préférés de Bruxelles? Justement, parlons-en. Point de Gilets jaunes éborgnés là-bas tandis que la liberté de manifester est plus large qu’en Macronie.

Pour la Créature, “il y a une utilisation politique” du mot dictature, mais “c’est un devoir civique” pour les “responsables politiques, journalistes, intellectuels ou autres, de ne jamais tomber dans l’utilisation de ces mots“, dans un appel à peine masqué à la censure et à l’autocensure des discours.