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28 août 2021

L’infection naturelle offre une bien meilleure protection contre le variant delta que les vaccins.

Selon un rapport de Science Magazine :

La nouvelle analyse s’appuie sur la base de données du Maccabi Healthcare Services, qui recense environ 2,5 millions d’Israéliens. L’étude, dirigée par Tal Patalon et Sivan Gazit de KSM, la branche recherche et innovation du système, a révélé dans deux analyses que les personnes vaccinées en janvier et février étaient, en juin, juillet et première moitié d’août, six à 13 fois plus susceptibles d’être infectées que les personnes non vaccinées qui avaient déjà été infectées par le coronavirus. Dans une analyse, comparant plus de 32 000 personnes du système de santé, le risque de développer une forme symptomatique du COVID-19 était 27 fois plus élevé chez les vaccinés, et le risque d’hospitalisation huit fois plus élevé.

Cette fois, les données ne laissent guère de doute sur le fait que l’infection naturelle est vraiment la meilleure option pour la protection contre le variant delta, malgré le fait que les États-Unis ne reconnaissent pas les personnes déjà infectées comme ayant des anticorps les protégeant du virus.

Premier pays à bénéficier d’une couverture vaccinale étendue, Israël se trouve en effet aujourd’hui dans une situation impensable : le nombre de cas quotidiens a atteint de nouveaux records, le variant delta pénétrant la protection vaccinale comme un couteau chaud dans du beurre.

Malheureusement, l’étude a également montré que toute protection est limitée dans le temps. La protection offerte par l’infection naturelle s’estompe avec le temps, tout comme la protection offerte par les vaccins, même si cette protection reste meilleure : le risque de contracter un cas delta par le biais du vaccin était 13 fois plus élevé que le risque de développer une seconde infection lorsque la maladie initiale s’est déclarée en janvier ou février 2021. C’est nettement plus que le risque encouru par les personnes qui ont été malades plus tôt dans l’épidémie.

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