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13 juin 2022

Naufrage de la démocrassie ripouxblicaine

Jean-Luc Mélenchon crie Victoire parce que son agrégat, la Nupes, arrive « en tête » :Élections législatives 2022 - 1er tour - Nupes en tête
En fait, c’est faux. Voici les résultats communiqués par le ministère de l’Intérieur :

Nuances de Candidats Voix % Inscrits % Exprimés
Ensemble ! (Majorité présidentielle) 5 857 561 11,97 25,75
Nouvelle union populaire écologique et sociale 5 836 202 11,92 25,66
Rassemblement National 4 248 626 8,68 18,68
Les Républicains 2 370 811 4,84 10,42
Reconquête ! 964 868 1,97 4,24
Divers gauche 713 641 1,46 3,14
Ecologistes 608 179 1,24 2,67
Divers droite 530 775 1,08 2,33
Régionaliste 291 392 0,6 1,28
Divers centre 283 613 0,58 1,25
Divers extrême gauche 266 371 0,54 1,17
Droite souverainiste 249 610 0,51 1,1
Union des Démocrates et des Indépendants 198 055 0,4 0,87
Divers 192 630 0,39 0,85
Parti radical de gauche 126 707 0,26 0,56
Divers extrême droite 6 457 0,01 0,03

Si on sait lire, force est de reconnaître que c’est le parti macroniste Ensemble ! qui arrive en tête, et qui raflera la mise au second tour

Mais en tête de quoi ? En tête du naufrage de la démocratie.

Les deux mouvements — car on ne peut même plus parler de « partis » — arrivés « en tête » sont portés par moins de 12 % des inscrits. Quelle politique pourrait être légitime si elle ne s’appuie que sur une personne sur 10 ? Aucune ! Aucune politique n’est dorénavant légitime. À qui la faute ? Aux politiciens qui se moquent des électeurs et ne s’en servent que pour dérouler leur confortable carrière et partager les prébendes allouées par le Système. Au besoin on utilise des machines à voter trafiquées. Les politiques mises en œuvre ne sont pas celles que les Français attendent, y compris ceux qui votent. Les élus ne sont que les factotums de forces financières globalisées opaques qui manigancent leur complot ailleurs qu’en France.

Les électeurs se lassent d’être pris pour des imbéciles. Tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se brise.

Et puisque voter ne sert à rien, les Français ne vont plus voter. Toujours selon les données du ministère de l’Intérieur, les abstentionnistes sont majoritaires :

Nombre % Inscrits % Votants
Inscrits 48 953 984  
Abstentions 25 696 476 52,49
Votants 23 257 508 47,51
Blancs 360 844 0,74
Nuls 151 166 0,31
Exprimés 22 745 498 46,46

 

Au lieu de s’arroger une quelconque victoire, les partis devraient s’interroger sur le fait que la majorité dorénavant est détenue par les abstentionnistes. Les abstentionnistes sont des Français à part entière. Ils travaillent, paient leurs impôts et aucune politique ne pourra être mise en œuvre sans leur assentiment. Les tentatives d’expression populaire sont violemment réprimées par la police de l’État qui canalise au forceps l’expression dans les organes sous contrôle : les partis politiques, tous les partis politiques, mais aussi les syndicats, les médias bien entendu ou encore le contrôle des subventions.

Et maintenant ?

La France sera ballotée entre deux mouvances qu’ils rejettent très majoritairement :
• Nudes : un agrégat constitué à la hâte de LGBT++ et de musulmans, d’archéo-communistes et de gauchistes wokes, d’atlantistes (pro-ukrainiens) et de souverainistes de gauche, de bobos et de prolos, d’écolos anti-nucléaires et de pro-nucléaires. Déjà il faudra que ce beau monde s’accorde puis qu’il convainc les 90 % de Français qui n’ont pas voté pour eux.
• Ensemble ! Ensemble avec l’OTAN et l’Open Society de George Soros. La politique de ladite majorité présidentielle se concocte entre Washington et Bruxelles. Macron continuera d’imposer cette politique venue d’ailleurs contre 90 % des Français.

Il faut que les ruines de la démocratie représentative finissent de s’effondrer pour que le Peuple recouvre son Pouvoir. Ce processus passera par un accouchement dans la douleur car les profiteurs du Système ne vont pas lâcher le morceau de leur plein gré.

« O mes frères, suis-je donc si cruel ? Mais je vous dis : ce qui tombe, il faut encore le pousser ! Tout ce qui est aujourd’hui – tombe et se décompose : qui donc voudrait le retenir ? Mais moi – moi je veux encore le pousser ! »(1)

Georges Gourdin


[NDLR] Notre illustration à la une : Le Radeau de la Méduse, tableau de Théodore Géricault (1791 – 1824), vers 1818 – 1819
(1) Friedrich Nietzsche (1844 – 1900) in Ainsi parlait Zarathoustra – Des vieilles et des nouvelles tables §20


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