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1 août 2022

Révisionnisme: une ardente obligation !

Voilà la définition qu'en donne le Larousse

  • 1. Comportement, doctrine remettant en cause un dogme ou une théorie, notamment celle d'un parti politique.
  • 2. Position idéologique des marxistes partisans de la révision des thèses révolutionnaires en fonction de l'évolution politique, sociale ou économique.
  • 3. Remise en question de faits appartenant à l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, tendant à nier ou à minimiser le génocide des Juifs par les nazis.

On se tape évidemment des "définitions" 2 & 3, utilisées respectivement par les marxistes et les juifs (qui peuvent d'ailleurs être l'un et l'autre à la fois) pour défendre leur entreprise de sape respective, et se limiter à la toute première, laquelle redonne toutes ses lettres de noblesse au concept originel: remettre en cause un dogme ou une théorie est le b. a.-ba de la liberté de pensée et de s'exprimer la plus basique.

Seulement voilà, ça peut gêner certains aux entournures

Exemple du jour la guerre d'Espagne, qui a été avant tout une guerre civile, et dont la responsabilité a été et reste imputée à la droite franquiste catholique par le ban et l'arrière ban  de la gauche bien pensante pour les autres. Et là hein aucune objection aucune révision: circulez, avalez !

Manque de bol, un gros caillou vient inverser ce beau discours à charge, et pire encore l'estocade vient de l'un des leurs qui a fini par se renseigner  Pio Moa a été militant du Parti Communiste Espagnol puis fondateur de groupe de résistance maoiste GRAPO. Ardent combattant anti-franquiste, il participa à de nombreuses actions violentes avant de se lancer dans un long travail de recherche en étudiant le fonds documentaire de la Fondation socialiste Pablo Iglesias. C’est là qu’il découvrit «  l’autre visage  » de la gauche révolutionnaire.

Il a publié Les mythes de la guerre d’Espagne 1936-1939, qui est un énorme succès de librairie lors de sa parution en Espagne en 2003. Cet ouvrage conclut à la responsabilité écrasante de la gauche révolutionnaire dans le déclenchement de la guerre civile espagnole. Selon les documents rassemblés par Pio Moa, l’origine du conflit n’est pas, en effet, le coup d’état raté de juillet 1936 contre la Seconde République espagnole mais bien la «  menace rouge  » que représentaient pour la démocratie les factions d’extrême gauche qui préparaient un soulèvement de type communiste sur le modèle de la révolution asturienne de 1934.

La radicalisation de la gauche au pouvoir sous le Frente Popular  (assassinats de militants et hommes politiques des différentes composantes de la droite démocratique, destruction d’édifices religieux, assassinats de religieux, etc.) va entraîner un raidissement des conservateurs. Et ce sera l’escalade  : le soulèvement militaire du 18 juillet 1936 survient alors que Largo Caballero  et ses partisans avaient lancé depuis 1934 un processus révolutionnaire similaire à celui qui, en octobre 1917, a eu raison du régime Kerensky en Russie.

Dans cet ouvrage de près de 700 pages, l’auteur remet donc l’Histoire à l’endroit, sur les origines de la guerre civile espagnole, le rôle de l’URSS, l’armement des masses populaires, le massacre de Guernica (un des mythes les plus intenses du conflit), la persécution religieuse, les Brigades internationales, la guerre civile au sein de la guerre civile, le vol des oeuvres du Prado…

Concernant la persécution religieuse, Pio Moa écrit :

La distribution d’armes aux masses populaires a eu un résultat assez prévisible avec le déclenchement d’une persécution contre l’Eglise catholique qui a pris des proportions gigantesques, supérieures à celles de la Révolution française, et, probablement, à celles de l’Empire romain. Environ 7000 religieux sont morts durant la période, nombre qui comprend 13 évêques et plus de 3000 laïcs catholiques, tués uniquement en raison de leurs convictions religieuses (dont la moitié rien que durant les deux premiers mois de la guerre d’Espagne).

Ces exactions ont été accompagnées d’une extrême cruauté. Un coadjuteur âgé a été dévêtu, martyrisé et mutilé puis ses organes génitaux lui ont été insérés dans la bouche. Un autre a été fusillé progressivement par des tireurs qui visaient successivement des organes non vitaux. Nombreux sont ceux qui ont été livrés à un taureau de combat et certains se sont vus arracher leurs yeux et castrer. L’on a retiré l’un des yeux d’un chapelain puis on lui a coupé une oreille et la langue avant de l’égorger. Un autre a été torturé avec des aiguilles à sac sous les yeux de sa mère, qui était déjà âgées. Un autre encore a été attaché à un tramway et traîné derrière le véhicule jusqu’à ce que mort s’ensuive. Onze détenus qui étaient prisonniers dans une check ont été frappés et découpés avec des masses, des bâtons et des couteaux jusqu’à ce qu’il n’en reste que des petits morceaux.

Vous l'avez compris, c'est l'exact contrepied du narratif historique déroulé des deux côtés des Pyrénées depuis que le régime "républicain" y a été rétabli.

A méditer en ces temps où ces mêmes républicains sous servent une soupe probablement tout aussi frelatée sur ce qui se passe en Ukraine: quand on a menti une fois, dix fois, cent fois, on a évidemment perdu toute crédibilité.

BFM ou pas ...

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