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8 janvier 2016

L’Europe paiera cher la diabolisation du nazisme, tout comme elle a payé cher le Traité de Versailles

Nous l’avons dit et répété, le schéma des années 30 et 40 est en train de se répéter aujourd’hui, en politique, comme dans les médias. Mais ce phénomène va encore plus loin que nous aurions pu l’imaginer nous-mêmes. En effet, la décision stupide et suicidaire d’Angela Merkel d’inoculer des millions de poisons à l’Allemagne en ouvrant grandes les portes de l’Allemagne aux réfugiés islamiques ne vient pas de nulle part. Tout comme Hitler ne venait pas de nulle part.


 

hqdefaultAngela Merkel et Adolf Hitler ont de plus en plus de points communs, au fur et à mesure que le temps passe. Elle est socialiste, lui aussi. Elle a été élue femme de l’année par Time, lui aussi. Elle est chancelier allemande, lui aussi. Elle a fait naître en Allemagne un mal capable de détruire toute l’Europe, lui aussi. Mais il serait un peu trop facile de n’incriminer que ces deux-là. Ce serait oublier un peu trop facilement que nous sommes tous responsables de ce qui nous arrive, que la Seconde Guerre Mondiale n’est pas tombée du ciel.

Le Traité de Versailles, signé en 1919, qui imposait des restrictions tellement importantes à l’Allemagne vaincue en 1918, en plus de dettes colossales et impossibles à rembourser, ont plongé le pays dans une crise économique et morale sans précédent, qui a permis à Hitler de s’imposer et de tuer la social-démocratie, avec l’aide des communistes.

Aujourd’hui l’Allemagne est en très bonne santé économique, mais le miracle allemand cache en fait une crise morale aussi grave que celle des années 20. Cette crise morale vient d’une entreprise de diabolisation jamais connue dans toute l’histoire de l’humanité : celle du nazisme. Jamais connue car le nazisme est mort et enterré depuis 1945, son principal leader s’est suicidé, et les autres ont été traduit en justice, emprisonné à vie au mieux, et tué au pire. Pourtant, certains ont ressenti le besoin de continuer à faire croire à la résurgence possible de la bête immonde, et dans un calcul politique ignoble, ont préféré la diabolisation d’un cadavre à la vérité des faits. Les principaux acteurs de cette entreprise de propagande à une échelle jamais vue à ce jour sont les suivants : les antiracistes de gauche, Israël et ses soutiens, et les socialo-communistes.

Les antiracistes de gauche ont instrumentalisé le cadavre nazi pour donner à leur cause une importance qu’elle n’avait pas autrement : faire croire que le nazisme se cache partout, surtout là où il n’est pas, créant un climat de terreur psychologique qui justifie toute action de répression politique, juridique et financière. Ce sont d’ailleurs les mêmes antiracistes de gauche qui, pendant la guerre, se sont retrouvés en grande majorité parmi les collabos de Vichy, comme l’a si bien démontré l’historien israélien Simon Epstein, face à la LICRA qui plus est.

Le nazisme est l’instrument politique idéal pour les antiracistes de gauche, car il hiérarchisait les races, avec les blancs (appelés “aryens”) tout en haut, les juifs tout en bas, et les arabes et les noirs quelque part un peu au-dessus des juifs. L’antiracisme de gauche, dont l’idéologie est l’exacte inverse (et non l’opposée puisqu’elle hiérarchise les races également) de l’idéologie nazie, n’a eu qu’à traiter de “nazis” toutes celles et tous ceux qui s’opposaient à son idéologie pourtant raciste et inégalitaire, plaçant les juifs, arabes et noirs tout en haut, et les blancs tout en bas de l’échelle des races.

Ils ont ainsi criminalisé la critique de la judéomanie, et de l’islamisation de la France, ainsi que du communautarisme en général, qu’il soit noir, LGBT ou franc-maçon. La France a donc pu se décomposer lentement, les lanceurs d’alerte étant exclu du débat public par excommunication, l’antiracisme de gauche étant devenu une véritable religion avec ses grands prêtres (les associations antiracistes et des intellectuels comme BHL ou Philippe Sollers), ses textes sacrés (les lois Pleven, Gayssot, Lellouche), son enfer (le FN, “F comme fasciste et N comme nazi”) et son paradis (la gauche socialo-communiste en général, et la Fête de l’Humanité en particulier).

Israël et ses soutiens ont culpabilisé l’Allemagne au point de lui demander des réparations insupportables, d’autant que les sionistes avaient signé un accord avec Hitler dans les années 30 pour faire émigrer un maximum de juifs allemands dans ce qui allait devenir Israël. Les réparations que l’Allemagne a dû payer à Israël se montaient à 25 milliards d’euros en 2007 (1). On a appris d’ailleurs qu’ “aucune réparation n’a été payée, dans le cadre de ces négociations, pour les Juifs tués pendant la Shoah. La part de la somme, à l’époque, astronomique, qui avait été perçue par le CJM et une très petite partie fut reversée aux héritiers des victimes.” (2) Les survivants de la Shoah habitant en Israël vécurent dans une précarité assez indigne, il faut bien le reconnaître (3), même quand on est pro-israélien comme l’auteur de ces lignes.

A cette pression économique s’ajoute la pression morale, Israël ayant toujours considéré l’Allemagne comme le pays du nazisme, et non comme le pays purgé du nazisme qu’il est devenu. Les réparations gigantesques demandées à l’Allemagne ne sont que la traduction de cette pression morale, qu’on retrouve dans tant de discours des présidents successifs israéliens. On pourrait dire, au contraire, qu’Israël doit son existence à l’Allemagne nazie, la Shoah ayant considérablement accéléré le processus de création de l’Etat juif, et sa reconnaissance par l’ONU. Les gouvernements israéliens successifs ont été beaucoup trop gourmands et ont beaucoup trop joué sur la corde de la culpabilité, que ce soit de l’Allemagne et même de la France. Un patriote français ou allemand ne peut supporter la culpabilisation de son pays, c’est ainsi. Les Allemands nés après 1945 ne sont strictement pour rien dans les crimes du nazisme, donc il est profondément stupide et contre-productif de les accuser de nazisme, ou de “relent de nazisme”, sauf à constater effectivement une résurgence du nazisme, mais elle n’existe pas, ni en Allemagne ni ailleurs dans le monde.

La nouvelle Shoah, si elle a jamais lieu, sera le fait des musulmans (chiites ou sunnites, peu importe), et non des nazis, qui sont morts et enterrés. Au lieu de faire de l’Allemagne un allié, Israël en a fait un ennemi, qui se sent agressé par toute cette culpabilisation inutile et contre-productive, si longtemps après des faits certes tragiques, mais qui appartiennent au passé. Le retour de bâton sera terrible, car un Occident qui s’affaiblit, c’est Israël qui s’affaiblit aussi, par contrecoup.

Les socialo-communistes, finalement, sont ceux qui ont le plus instrumentalisé le cadavre hitlérien, dans le but principal de faire oublier les crimes du communisme. Du Tribunal de Nuremberg, qui a vu les soviétiques juger au lieu d’être jugé, à Katyn, attribué aux nazis alors qu’il s’agissait des communistes, en passant par la loi Gayssot, loi stalinienne qui permet de faire du génocide juif un génocide à part, et donc des nazis des criminels à part, et donc des communistes des gentils qui dénoncent les méchants. Plus généralement, les communistes ont pu se développer pendant les années d’après-guerre derrière le bouclier de l’anti-nazisme, tout comme ils s’étaient développé derrière le bouclier de l’anti-fascisme pendant les années d’avant-guerre. Et Lénine et Staline sont, encore aujourd’hui, considérés comme plus sympathiques qu’Hitler, alors que rien ne les différenciaient, ni la barbarie, ni les camps de concentration, ni l’ampleur de leur crimes contre l’humanité.

Ainsi, à trop diaboliser le nazisme, on a permis au communisme d’être considéré comme une force de libération et non d’oppression, une idéologie tolérante et non intolérante, et d’avoir un passé glorieux et non honteux. Le négationnisme des crimes du communisme est devenu la règle, tandis que le négationnisme des crimes du nazisme est devenu interdit par la loi, une vérité d’Etat comme sous Staline. Il est donc devenu impossible de comparer nazisme et communisme, et de comparer nazisme et islam, comme nous l’indiquions dans un article en 2012 intitulé “Des inconvénients de la diabolisation du nazisme”.

Outre la distorsion des faits et donc de la réalité historique, la diabolisation interdit de réfléchir, car l’émotion domine toujours la raison et empêche d’énoncer des vérités pourtant factuelles. Oui, l’islam est aussi dangereux, sinon plus, que le nazisme. Oui, le communisme a fait beaucoup plus de morts et pendant plus longtemps que le nazisme. Pourtant ni les musulmans, ni les communistes n’ont été aussi diabolisés que les Allemands, ni même le quart du tiers de la moitié.

Conclusion

Le monde a appris avec stupéfaction en 2015 que la chancelière allemande, Angela Merkel, avait décidé d’ouvrir les portes de l’Allemagne au nazisme du 21ème siècle, l’islam, et que sa motivation principale d’avoir commis ce crime contre l’humanité est de laver l’Allemagne des soupçons de nazisme, donc de racisme, qui pèse encore sur elle. La tragédie prend parfois des tournures ironiques, et c’est bien le cas ici. Une communiste, ancienne fonctionnaire de la RDA, décide d’injecter le virus de l’islam à l’Allemagne et à l’Europe pour ne pas être assimilée à Hitler. C’est pourtant cet acte qui la condamnera dans tous les manuels d’histoire de l’avenir, à avoir été la chancelière allemande qui a réussi à faire “pire qu’Hitler” (pour employer l’expression que Laure Adler employa contre Renaud Camus en 2000).

Mais comme pour le traité de Versailles, tous les Occidentaux ont leur responsabilité dans le nouveau nazisme (bien qu’il ait plus de 1400 ans) qui est en train de conquérir l’Europe et le reste du monde, pas seulement Angela Merkel, tout comme Hitler n’était pas le seul responsable de la 2nde Guerre mondiale. Hollande, au lieu de laisser faire Merkel, aurait dû l’empêcher de signer ces nouveau accords de Münich (4), 77 ans plus tard, qui engagent toute l’Europe, voire le monde, en menaçant très gravement de le faire basculer dans le chaos de la guerre civile, raciale et religieuse.

—–

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_l’Allemagne_et_Isra%C3%ABl#cite_note-3

(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9parations_allemandes_de_la_Seconde_Guerre_mondiale

(3) http://www.slate.fr/story/53609/pauvrete-rescapes-shoah-israel

(4) http://www.enquete-debat.fr/archives/77-ans-plus-tard-la-france-signe-de-nouveaux-accords-de-munich-59485

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