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13 janvier 2016

Vers la guerre civile ethnique

La guerre civile ethnique, comme un serpenteau de vipère qui brise la coquille de son œuf, n’en est qu’à ses très modestes débuts. « Nous sommes en guerre » aiment à rabâcher certains politiciens et journalistes. Ils entendent par là, après les attentats de janvier et de novembre : en guerre contre Dae’ch et contre une poignée d’islamistes fanatiques. Non, c’est bien plus grave ; il s’agit, sur le territoire français, d’un affrontement ethnique qui commence entre populations extra-européennes sous la bannière de l’islam et la nation française. (1) Les ”attentats” et tentatives déjouées ne sont que la partie émergée de l’iceberg. La responsabilité de cette guerre civile ethnique dont les flammèches sont allumées incombera à une classe politique et intello-médiatique et à un appareil d’État qui, de manière criminelle, ont laissé depuis quarante ans se déverser une immigration invasive de peuplement inassimilable. Qui sème le vent récolte la tempête. 

Événements d’Ajaccio : laboratoire du futur

Événement très symbolique et défi provocateur : quelques jours après la victoire aux élections régionales des nationalistes et indépendantistes en Corse, de jeunes Maghrébins  passent pour la première fois à l’action violente. Ils allument des incendies dans une ”cité ” aux portes d’Ajaccio et y attirent les pompiers dans un guet-apens, les agressent et en blessent gravement plusieurs. Ils les traitent de « sales Corses ! » (Les médias nationaux ont censuré ce dernier point). Le lendemain, des centaines de manifestants corses investissent la cité, criant des slogans comme « Arabi, fora ! » (Arabes, dehors), dévastent un restaurant hallal et commencent à saccager une salle de prière musulmane dont ils brulent plusieurs Coran, en guise de représailles.  Jusqu’à présent, les ”autochtones” faisaient le dos rond, se calfeutraient chez eux ou déménageaient. Ce scénario action/réaction, agression/représailles, critère sociologique d’un déclencheur de guerre civile, est le premier du genre en France et il fera date.   

Tout d’abord, c’est la première fois que les ”jeunes” des cités de Corse tendent un guet-apens aux pompiers – symboles, comme la police, des autorités françaises détestées – pratique pourtant courante sur le continent où 1.600 pompiers ( !) ont été agressés en 2015.  C’est aussi la première fois en France qu’on assiste à des représailles des populations de souche exaspérées, tant par le comportement des jeunes musulmans que par le laxisme d’un État qui ne les protège pas.

Et c’est là le marqueur de toute guerre civile : quand une partie de la population, se sentant abandonnée par l’État, s’y substitue, récuse son monopole de la force publique, se fait justice elle-même et assure sa défense, le désordre de la bellum civile est initialisé. En sociologie politique, le signal très concret du passage de l’émeute classique à la guerre civile est le fait que l’affrontement n’a plus lieu entre une population émeutière A et les forces de l’ordre, mais entre une population A et une population B, ”par dessus” les forces de l’ordre. L’État est désapproprié de sa fonction de pacification.   

Dans l’émission C dans l’Air (France 5), un des intellectuels invités  se félicitait naïvement de ce qu’il n’y ait «  pas de représailles,  pas de ratonnades »  après, disait-il « tout ce qui s’est passé ». Il mettait ça sur le compte (”pas d’amalgame !”) d’une sublime retenue, d’une haute moralité des Français. Eh, bien, ça vient de changer, et cela peut faire tache d’huile.

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