Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
DISSIBLOG
23 février 2022

OTAN/Russie: la réponse du berger à la bergère ...

Excellent article, histoire de rappeler aux bulots occidentaux certaines de leurs frasques passées:
1. quand on ne respecte pas ses propres règles, il est logique que le camp adverse s'en affranchisse à son tour
2. les accusations de dictature à l'endroit de Poutine prêtent elles mêmes a sourire quant on voit ce qui se passe actuellement dans le camp occidental
Bref il conviendrait déja pour le "camp du Bien" de "balayer déja devant sa porte"


DELIRE BELLICISTE DE LA PRESSE AUX ORDRES, après la guerre contre Omicron , celle contre Poutine !

Poutine a enterré l’accord de Minsk mais il ne porte pas seul la responsabilité de sa disparition , les Américains et les extrémistes ukrainiens n’en voulaient pas…

A cette heure rien n’a changé depuis huit ans. Rien…

La France ne doit pas se faire piéger par l’un ou l’autre camp car la réalité de la géopolitique  est trop complexe pour se résumer en une approche manichéenne .

 Deux logiques s’opposent.

Les Américains évoquent les frontières internationales inviolables en ignorant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, les frontières sont récentes en Ukraine et artificielles, Poutine n’a rien envahi, il y a des russophones qui ne veulent pas rester Ukrainiens …Il y a eu reconnaissance juridique d’une situation de fait, la sécession de régions russophones.

Tout aussi respectable, le droit des Ukrainiens non pro russe de vivre indépendants, protégés de la Russie.

 Les données historiques sont complexes, l’est et l’ouest de ce pays n’ont pas connu la même histoire, nous subissons les conséquences de l’éclatement de l’Urss.

Tous  ceux qui  ont enterré les accords de Minsk portent une lourde responsabilité

Le 21 février 1962, il y a 60 ans la France quittait le commandement  intégré de l’Otan… C’était un autre monde . Les Européens totalement fagocités par les Américains prennent le risque d’être les victimes d’une situation qui leur échappe.

1 DU KOSOVO AU DONBASS LES MENSONGES MEDIATIQUES

Qu’est ce qui est premier, les frontières reconnues ou le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à faire sécession.

Au nom du droit des peuples à disposer d’eux mêmes les russophones devraient pouvoir choisir leur avenir.

 

Au nom des frontières inviolables , le Donbass ne doit pas faire secession… mais il y a eu l’exemple du Kosovo et les occidentaux ont violé les premiers ce principe du droit international

Le Kosovo était une province de  Serbie  peuplée de Serbes et de réfugiés albanais devenus majoritaires

 Le traitement des deux peuples se disputant le Kosovo par mes médias occidentaux  était d’ailleurs dissymétrique : érigés en icônes de la souffrance absolue, les Albanais n’avaient pas d’histoire ni d’identité particulière, ils étaient un peuple de réfugiés, fuyant la guerre, un peuple de victimes sans revendications, mais supposés capables de se monter reconnaissant envers quiconque viendrait les sauver, tandis que les Serbes restaient, plus que d’autres, prisonniers de leurs rêves médiévaux et religieux

Le 8 avril 1999, le ministre de la défense allemand, le social-démocrate Rudolf Scharping présente à Bonn ce plan baptisé « Fer à cheval », selon lequel « les forces serbes de Slobodan Milosevic auraient prévu, dès la fin 1998, de prendre en étau la population albanaise du Kosovo pour l’expulser de la province » Rudolf Scharping prétend que les Serbes commettent un « génocide », « jouent au football avec des têtes coupées, dépècent des cadavres, arrachent les fœtus des femmes enceintes tuées et les font griller ».

Plusieurs journaux français, dont La Croixou Le Monde se font le relais des rumeurs propagées par le ministère allemand de la Défense. Ainsi, en première page de l’édition du Monde du 8 avril 1999, un article de Daniel Vernet annonce : « Ce plan “Fer à cheval” qui programmait la déportation des Kosovars ». L’article est suivi deux jours plus tard, par une « Une » qui titre « Comment [Slobodan] Milošević a préparé l’épuration ethnique ». Le quotidien va jusque reproduire l’intégralité d’une note de synthèse distribuée aux journalistes par l’inspecteur général de l’armée allemande[1]. Le 12 avril 1999, Pierre Georges, directeur adjoint de la rédaction, admet dans un entretien accordé à Marianne, que la rédaction, dirigée par Edwy Plenel, a « fait le choix de l’intervention »[1].

Le journal de TF1 du 20 avril 1999 affirme que les Serbes ont tué « de 100 000 à 500 000 personnes » et le Daily Mirror rapporte que les Serbes incinèrent leurs victimes dans des « fourneaux, du genre de ceux utilisés à Auschwitz »*

https://www.monde-diplomatique.fr/2019/04/HALIMI/59723

Or ce plan est un faux : il n’émane pas des autorités serbes, mais a été fabriqué à partir d’éléments compilés par les services secrets bulgares, puis transmis aux Allemands par ce pays, qui fait alors du zèle pour rentrer dans l’OTAN. Le pot aux roses sera révélé le 10 janvier 2000 par l’hebdomadaire Der Spiegel et confirmé douze ans plus tard par l’ancienne ministre des affaires étrangères bulgare. A posteriori, le document aurait dû inspirer d’autant plus de méfiance que « fer à cheval » se dit potkovica en serbe, et non potkova, ainsi que le remarqua dès le 15 avril 1999 le député allemand Gregor Gysi devant le Bundestag. En mars 2000, le général de brigade allemand Heinz Loquai exprime dans un livre ses « doutes sur l’existence d’un tel document » ; son enquête oblige M. Scharping à admettre qu’il ne dispose pas d’une copie du « plan » original. Au même moment, le porte-parole du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie qualifie les éléments du prétendu plan de « matériel peu probant » (Hamburger Abendblatt, 24 mars 2000) ; et la procureure Carla Del Ponte n’y fera même pas référence dans l’acte d’accusation de Milošević en 1999 puis en 2001.

« La guerre, avait expliqué Plenel peu après le début des bombardements, c’est le défi le plus fou pour le journalisme. C’est là qu’il prouve ou non sa crédibilité, sa fiabilité .  » L’investigateur n’est jamais revenu sur ce grand écart avec « l’amour des petits faits vrais » qu’il proclame dans son livre pamphlet en faveur de l’intervention de l’OTAN . Le Monde évoquera à nouveau le faux, mais comme s’il l’avait toujours considéré avec prudence : « “Fer à cheval” reste un document fort controversé, dont la validité n’a jamais été prouvée » (16 février 2002). Spécialistes des Balkans, les journalistes Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin qualifient pour leur part le plan Potkova d’« archétype des fake news diffusées par les armées occidentales, repris par tous les grands journaux européens   ».

La célébration d’un anniversaire n’aurait pas justifié à elle seule qu’on revienne sur cette affaire. Mais certaines de ses conséquences pèsent encore sur la vie internationale. Pour ce qui fut sa première guerre depuis sa naissance en 1949, l’OTAN choisit d’attaquer un État qui n’avait menacé aucun de ses membres. Elle prétexta un motif humanitaire et agit sans mandat des Nations unies. Un tel précédent servit les États-Unis en 2003 au moment de leur invasion de l’Irak, là encore aidée par une campagne de désinformation massive. Quelques années plus tard, la proclamation par le Kosovo de son indépendance, en février 2008, mettrait à mal le principe de l’intangibilité des frontières. Et la Russie se fonderait sur cette indépendance lorsque, en août 2008, elle reconnaîtrait celles de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, deux territoires qui s’étaient détachés de la Géorgie. Puis en mars 2014 quand elle annexerait la Crimée.

La guerre du Kosovo ayant été conduite par une majorité de gouvernements « de gauche », et appuyée par la plupart des partis conservateurs, nul n’avait intérêt à ce qu’on revienne sur les falsifications officielles. Et on comprend sans peine que les journalistes les plus obsédés par la question des fake news préfèrent eux aussi regarder ailleurs.

Le Kosovo a finalement proclamé son indépendance le 17 février 2008, immédiatement reconnue par les États-Unis et leurs alliés, dont la France, même si elle est toujours contestée par la Serbie et de nombreux pays 

L’argumentaire russe est très simple : le principe d’intangibilité des frontières, confirmé dans le cas des anciennes fédérations par les « arbitrages » rendus par Robert Badinter qui présidait une Commission internationale…, a été violé par l’indépendance du Kosovo et sa reconnaissance par les Occidentaux. Dès lors, tout est possible, et le principe du droit à l’autodétermination peut prévaloir. En réalité, ces deux principes du droit des peuples à l’autodétermination et de l’intangibilité des frontières, fondements antagonistes du droit international, ont été invoqués alternativement par tous les camps, tant à propos du Kosovo que des crises ultérieures.

La reconnaissance des républiques caucasiennes avait suscité un véritable vent de panique à Belgrade, les dirigeants serbes craignant d’être « lâchés » par leur allié russe, qui renonçait à son attachement au principe d’intangibilité des frontières. La crise finit par se tasser, Moscou laissant croupir ses protégés caucasiens dans les limbes d’une reconnaissance très partielle, mais la question du Kosovo a fait son retour avec force sur la scène internationale avec l’indépendance, puis l’annexion à la Russie de la Crimée.

Les discours alors tenus par la Russie résonnent comme un écho parfait de ceux entendus en Occident lors de la crise du Kosovo : Moscou devait agir en raison de l’imminence d’une « catastrophe humanitaire », et aurait apporté son aide en réponse à une demande formulée par le gouvernement de la République autonome.

 Par la suite, la Russie va beaucoup insister sur la légalité de la sécession criméenne : ainsi Serguei Lavrov a-t-il souvent souligné « qu’il n’y avait pas eu de référendum d’autodétermination au Kosovo », alors qu’il y en avait eu un en Crimée. La sécession de la Crimée, puis son rattachement à la Fédération de Russie auraient donc été plus conformes à la Charte des Nations unies et au droit international que l’indépendance proclamée par le Kosovo.

Pour la comprendre, il faut bien saisir l’ampleur du traumatisme et de l’humiliation que la guerre du Kosovo a représenté pour la Russie. En mai 1999, celui qui n’était encore que le chef du KGB, Vladimir Poutine, avait déclaré lors d’une session spéciale dédiée aux Balkans et à la Serbie : « La Russie ne va pas se satisfaire du rôle technique de porteur de courrier dans la crise yougoslave, du rôle d’un pays qui transmet les propositions d’un pays à l’autre […] Nous assistons à une tentative unilatérale de détruire l’ordre mondial qui a été créé sous l’égide des Nations unies après la Seconde Guerre mondiale. Nous devons réagir à ce défi en changeant la conception de notre sécurité nationale » 

Avant même d’être adoubé par Boris Eltsine et placé à la tête du gouvernement russe en août 1999, V. Poutine n’a donc jamais caché sa volonté de remettre en cause le monde unipolaire issu de la fin de la guerre froide. Les Occidentaux ont peut-être trop cru à leur propre victoire. Les bombardements de l’OTAN sur la Yougoslavie, décidés sans aval de l’Organisation des Nations unies (ONU), ont été perçus comme le symbole d’un nouvel ordre international, au sein duquel les États-Unis et leurs alliés pouvaient, au prétexte de raisons « morales », se comporter en gendarmes de la planète.

Il faut, enfin, souligner combien ces rhétoriques de puissance, qui prétendent parler au nom des peuples considérés, tiennent en réalité bien peu compte de leurs désirs et de leurs aspirations. Pour des « petits peuples », comme ceux du Kosovo, de Serbie , du  Donbass ou de Crimée, il n’est pas de pire malheur que d’avoir un protecteur puissant. Dans le nouveau « Grand Jeu » planétaire, dont le Kosovo a représenté la relance, dix ans après la chute du mur de Berlin, ces peuples n’ont pas d’autre vocation que d’être des pions, agis par les uns ou par les autres. Quant à l’Histoire, elle continue bien sûr de s’écrire.

2 La responsabilité américaine  dans l’impasse de l’accord de Minsk

Les accords de  Minsk qui permettait  le maintien de l’intégrité  des frontières mais les Américains ont poussé les Ukrainiens à refuser de les appliquer …

Les accords de Minsk prévoyaient le maintien du Donbass pro russe  dans l’Ukraine à la condition de se voir reconnaitre une certaine autonomie et en particulier la possibilité de continuer à y parler russe.

Le texte du protocole comprend plusieurs points

Assurer un cessez-le-feu bilatéral immédiatement.. Assurer la surveillance et la vérification du cessez-le-feu par l’OSCE.

Organiser une décentralisation des pouvoirs, par la mise en application d’une loi ukrainienne (loi sur le statut particulier), accordant l’autonomie locale dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk.

Assurer une surveillance permanente de la frontière russo-ukrainienne par l’OSCE et instaurer une zone de sécurité à cette même frontière.

Adopter une loi ukrainienne visant à interdire les poursuites et les sanctions contre toutes les personnes impliquées dans la guerre du Donbass.

Procéder à des élections anticipées dans les oblasts de Donetsk et de Lougansk.

Démilitariser la zone de conflit, en retirant du territoire ukrainien le matériel militaire, les forces armées et les combattants étrangers.

Mettre en place un programme économique pour favoriser la reprise des activités et de l’économie locale dans le Donbass.

Ces accords  ont-ils été appliqués et sinon , la faute à qui ?

L’Ukraine devait prononcer une amnistie des combattants et dirigeants pro russes , les extrémistes financés par les Américains  ont bloqué cette possibilité , tout comme la mise en place d’une autonomie . Les régions sécessionnistes  devaient organiser des élections. L’Ukraine devait ensuite récupérer ces territoires.

 En 2015, des émeutes ont éclaté après l’adoption par les députés ukrainiens d’un projet de loi octroyant une plus grande autonomie aux régions séparatistes de l’est de l’Ukraine.

En 2019, un accord trouvé entre les séparatistes et le nouveau président Zelensky a à nouveau suscité l’indignation d’une partie de la population. Surnommé «formule Steinmeier», du nom du ministre allemand qui l’a proposé, l’accord prévoyait l’application d’un statut spécial provisoire aux provinces sécessionnistes ainsi qu’un calendrier électoral. 10.000 manifestants ont alors défilé à Kiev aux cris de «Non à la capitulation !» et «Non à l’amnistie !»

 D’ailleurs, plusieurs milliers d’Ukrainiens sont descendus dans les rues en janvier 2022 en l’honneur de l’anniversaire de Stepan Bandera, un nationaliste ukrainien qui a collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Une procession qui avait provoqué l’ire de Tel-Aviv. « Toute tentative de glorifier ceux qui ont soutenu l’idéologie nazie souille la mémoire des victimes de la Shoah en Ukraine« , a indiqué le communiqué de l’ambassade israélienne à Kiev

https://francais.rt.com/international/94269-nationalistes-defilent-kiev-hommage-collaborateur-nazi-stepan-bandera-video

En janvier 2022 un  projet de loi sur la transition au Donbass contenait plusieurs dispositions en opposition avec les accords de Minsk. Il qualifiait la Fédération de Russie d’« État agresseur », remettait en cause l’amnistie des combattants russophiles du Donbass et leur interdisait la participation aux élections locales. Le projet de loi a été mis entre parenthèse …

Lors de la première rencontre avec Poutine, Macron a appris que la Russie ne reconnaitrait pas les deux républiques sécessionnistes du Donbass  en contrepartie de la non adhésion de l’Ukraine à l’Otan . Une avancée importante, il ne donnait pas satisfaction aux pro russes  qui veulent se séparer définitivement de l’Ukraine et il permet au président Ukrainien de sauver la mise  face à ses extrémistes.

Pas question pour Poutine de céder sur la Crimée , mais aux occidentaux  de faire une avancée en accordant une certaine autonomie aux régions pro russes

Hélas la France, par l’intermédiaire de son ministre des affaires étrangères, a vendu la peau de l’ours : Poutine ne reconnaitrait pas l’indépendance des sécessionnistes  

Fureur du Kremlin selon Sputnik et possibilité que Poutine reconnaisse les dites républiques

https://fr.sputniknews.com/20220221/en-continu-les-tirs-et-les-explosions-continuent-au-donbass-entretien-lavrov-le-drian-attendu-1055265580.html

Un pas de plus vers le bras de fer…C’est ce qui vient de se passer …

Aux yeux de Moscou, la République populaire de Donetsk et la République populaire de Lougansk deviennent des États indépendants. Cette reconnaissance entre en contradiction avec les accords de Minsk, signés par la Russie en 2014 et 2015. Pour rappel, ces deux «républiques» ne seront pas intégrées au territoire russe, même s’il est probable qu’elles obtiendront un soutien massif du Kremlin. La reconnaissance de ces deux territoires séparatistes aux frontières de la Russie rappelle celle de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie au détriment de la Géorgie en 2008.

3 les enjeux  économiques

Biden veut des sanctions  et si l’Europe suit, elle le paiera au prix fort…

Il n’y a pas de tensions sans de solides raisons économiques. Je l’ai écrit , personne n’a intérêt à la montée des tensions sauf …Biden. Son hystérie agace tout le monde, les Républicains aux Etats Unis

Poutine ne veut pas de l’Otan à ses frontières, la cause est entendue en Europe, sauf pour Biden  qui à la différence de Trump ou d’Obama  est un authentique faucon , bien décidé à restaurer son image après le désastre de Kaboul

L’Ukraine a besoin de paix et de croissance, donc de commercer avec l’Europe mais également avec la Russie. Poutine n’ a rien à gagner  à provoquer une guerre, en plus la raspoutiza commence  et l’océan de boue rend toute manœuvre  impossible, c’est une question de jours.

J’ignore qui tire sur qui, les observateurs internationaux  présents sur place  accusent les extrémistes des deux cotés du Donbass.

 Les Allemands veulent du gaz Russe, les Russes construisent un gazoduc pour contourner l’Ukraine  les Ukrainiens exigent que les Russes paient les royalties pour utiliser le vieux gazoduc qui traverse leur pays . Biden veut vendre à l’Europe sont gaz de schiste dix fois plus cher que le russe.

L’Ukraine déplore la construction du Nord Stream 2, un gazoduc passant sous la Baltique qui va priver l’ancienne république soviétique d’importantes royalties pour le transit du gaz russe.

Ce gazoduc sous-marin sur le point d’être mis en service doit amener 55 milliards de mètres cubes de gaz par an depuis la région de Saint-Pétersbourg vers le nord de l’Allemagne, en passant sous la Baltique. Il viendra doubler les capacités du Nord Stream 1, achevé en 2011 et déjà contesté à l’époque.

Ce deuxième tuyau vient en effet renforcer la dépendance de l’Allemagne vis-à-vis de son fournisseur russe. Par ailleurs, il permettra à la Russie de réduire les volumes de gaz qui transitent par l’Ukraine, si bien que ce pays va perdre 1,5 à 2 milliards d’euros par an, le montant des droits de transit.

 Les États-Unis ont exigé l’arrêt des travaux et adopté des sanctions. La France a aussi souhaité la fin du chantier, sans se joindre aux sanctions. Mais l’Allemagne a tenu bon.

Puis le 21 juillet dernier, dans un geste d’apaisement, le président Joe Biden a trouvé un accord avec Angela Merkel. Les États-Unis ont renoncé aux sanctions, tandis que l’Allemagne a promis de veiller à ce que la Russie ne tente pas « d’utiliser l’énergie comme une arme » et d’employer « tous ses moyens de pression » pour obtenir la poursuite du transit de gaz russe par l’Ukraine dans les années à venir.

En décembre 2019, l’Ukraine et la Russie avait laborieusement conclu un contrat sur le transit du gaz qui court jusqu’à fin 2024. Le ministre allemand a souhaité mercredi que ce contrat puisse être prolongé « pour une durée indéterminée ».

https://atlantico.fr/article/decryptage/crise-etats-unis-russie-autour-de-l-ukraine–et-si-l-otan-etait-le-vrai-responsable-de-l-escalade-alexandre-del-valle

100% des risques sont pour les Européens , plus les sanctions seront fortes, plus la RUSSIE SE TOURNERA VERS LA CHINE et surtout plus LA RUSSIE IRA LOIN , rien nee le ramènera à la prudence …

Combien nous coutera le gaz de schiste américain?

–         Une hausse des tarifs du gaz, si on coupe le robinet russe ;

–         Une hausse du baril de pétrole et donc de l’essence, en cas d’embargo contre Moscou ;

–         Une hausse du blé, la Russie est le 1er exportateur mondial.

Pousser la Russie en dehors du système Swift, c’est l’inciter à faire des affaires en dehors du système financier international, par exemple avec la Chine, avec la Banque Asiatique d’investissement.

Publicité
Publicité
Commentaires
DISSIBLOG
Publicité
DISSIBLOG
Newsletter
Derniers commentaires
Publicité