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8 juin 2016

Affaire Boulin - suite

Rambouillet (Yvelines), le 30 octobre 1979. Le corps du ministre est retrouvé au matin dans cinquante centimètres d’eau, la version officielle conclut au suicide. – (LP/ Thierry Besnier.)Trente-six ans après la mort mystérieuse du ministre du Travail Robert Boulin, dont le corps a été découvert le 30 octobre 1979, dans cinquante centimètres d'eau de l'étang du Rompu, en pleine forêt de Rambouillet (Yvelines), la thèse officielle du suicide semble mise à mal.

 Deux nouveaux témoignages inédits, révélés ce mercredi par France Inter et 20 minutes, vont dans le sens de la théorie soutenue par la famille de Robert Boulin : la piste de l'assassinat. Fabienne Boulin, la fille de l'ancien ministre, réclame aujourd'hui une reconstitution des faits

Alors que la justice a conclu en 1991 à un non-lieu dans l'instruction pour meurtre, la famille du ministre a continué à se battre pour avancer que Robert Boulin ne s'est pas suicidé mais a été assassiné. Pressenti, à l’époque, pour devenir Premier ministre, empêtré depuis quelques semaines dans un scandale immobilier médiatisé, le ministre du Travail de Raymond Barre aurait été tué, selon sa famille, car il menaçait de révéler des informations jugées compromettantes. Les deux nouveaux témoignages recueillis par la juge d'instruction de Versailles (Yvelines), Aude Montrieux, chargée en septembre 2015 de rouvrir le volumineux dossier, remettent clairement en cause la thèse officielle du suicide.
Le premier témoignage émane du médecin réanimateur au SMUR (Service mobile d'urgence et de réanimation) qui s’est immédiatement rendu sur place et a examiné le corps, quelques minutes après sa découverte par un escadron de gendarmerie. Le témoignage de cet homme, entendu le 19 janvier 2016 par la juge, n'avait jamais été recueilli dans l’enquête initiale, précise France Inter. «On avait l’impression qu’il avait été placé mort dans l’eau, parce qu’il n’avait pas la position d’un noyé dans l’eau», explique ce médecin. «Vu sa position dans l’eau, ce n’était pas possible que ce soit un suicide.»

Le deuxième témoignage provient d'un homme qui affirme avoir croisé Robert Boulin accompagné de deux individus, à bord de son véhicule, peu avant sa mort, le 29 octobre 1979, à 17 heures, à Montfort-l'Amaury. Entendu le 17 décembre 2015 par la juge Aude Montrieux, cet habitant de la région a confirmé sur procès-verbal ce qu'il avait déjà révélé à France Inter en 2013. «J’ai nettement reconnu le passager qui était M. Boulin. (…) Il y avait le chauffeur. M. Boulin, à la droite du chauffeur et une autre personne à l’arrière. (…) Ce n’étaient pas des personnes détendues et gaies. Ils avaient des visages assez fermés.» Il poursuit : «Les deux personnes dans le véhicule du ministre] étaient plus jeunes que M. Boulin». Selon France Inter, ce témoin s'est dit «formel» à propos du fait qu’il s’agissait bien de Robert Boulin. «Je suis sûr de l’heure, de l’endroit et de la personne.»

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Commentaires
A
Le premier d'entre eux est dans un coma avancé parait-il. <br /> <br /> Et ça fait 36 ans que la "justice" patauge volontairement.<br /> <br /> On va bientôt nous sortir la prescription ...
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K
Oups ! Quand on va enfin savoir la vérité, ça va faire mal pour le matricule de certains survivants de cette époque.
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