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2 mars 2017

Fillon-Marine: coup d’Etat socialiste en direct

Depuis que Manuel Valls a été écarté par la primaire organisée tambour battant par l’appareil cambadéliste de l’agonisant parti d’Epinay, les choses politiques ont pris une tournure qui n’est pas sans rappeler ce que vécurent à la fin des années quarante les futures « démocraties populaires ».

Après la « victoire » de l’inéligible compagnon de route du Hamas et du Fatah, monsieur Hamon, la machine politique étatique a mis en route d’étranges mécanismes judiciaires. L’objectif manifeste de cette judiciarisation du processus électoral : mettre en place des élections présidentielles privées des leaders d’envergure aptes à vaincre les candidats de la machine bureaucratique cambédélienne.

1° C’est ainsi qu’un condisciple d’Emmanuel Macron, après avoir été reçu à l’Élysée, s’en est allé tout à fait naturellement, de manière spontanée, livrer au Coincoin débridé les « turpitudes » de François Fillon. On peut se demander comment il se faisait qu’il ne l’ait pas fait plus tôt, avant la primaire de la droite notamment?

2° Le lendemain (vingt-quatre heures) de ce scoop immédiatement publié, un procureur de la République – récemment nommé -mais ce n’est là encore qu’une pure coïncidence- par l’ex ministre Taubira (y voir autre chose, parce que cet ancien ministre est un soutien du candidat compagnon de route du Hamas et du Fatah, ne serait que malveillance bête et méchante enrichie de « racisme »)- sans plus tarder -le lendemain de l’information publiée par le coincoin débridé- a mis en route la machine judiciaire.

La machinerie politico-journalistique s’est ébranlée sans perdre de temps en procédure précautionneuses, bon diou ! elle s’est mise en vitesse de croisière ; elle s’est agrippée aux basques du vilain petit canard et de son épouse : ah ah monsieur Dumollet, alias Fillon, vous aviez cru vous asseoir dans le fauteuil élyséen au mois de mai ; les électeurs le voulaient ainsi, mais c’est raté ; sachez que nous, les médias, nous des juges, nous l’avant-garde consciente et « conscientisatrice » de la trop « nauséabonde » société française, nous en avons décidé autrement ; nous allons changer le cours des choses : le choix de 2012 va se poursuivre, coûte que coûte, même si cela ne vous plait pas, à vous autres électeurs ; même si vous n’en êtes pas d’accord, vous ne disposerez plus d’un autre choix.

La machine judiciaire aurait pu, en toute indépendance, vouloir que la représentation nationale devienne clean et que ce qui était une norme prescrite (du point de vue de possibles poursuites) ne soit plus légale. Mais pourquoi avoir attendu la visite à l’Elysée d’un condisciple de Macron ?
Si c’était une réelle et sincère volonté d’honnêteté et de transparence, ladite machine n’aurait-elle pas dû nommer un juge, pour examiner la situation de tous les candidats, leur histoire à chacun, leurs périodes personnelles de « salaire fictif » éventuel ou celles de leurs proches, en relation avec leur position politique ; elle aurait dû s’intéresser aux starlettes et aux journalistes non unies par la loi mais- façon mœurs mitterrandiennes- bénéficiant de largesses de la république : ce juge n’aurait-il pas dû aussi s’intéresser à tel fils de dame ministre, -elle-même ex épouse de monsieur moi-président-, disposant assez régulièrement de coûteuses résidences présidentielles pour lui et ses amis… la liste n’est pas exhaustive.

Dernier sur la liste depuis ce matin, la cinquième roue centriste du carrosse d’Emmanuel Macron, l’irréprochable Bayrou. Bayrou, cet atout du jeune homme dont certain disent qu’il est le véritable candidat de l’Elysée, risquerait de devenir une chaîne lourdement lestée l’entraînant vers le fond, si les juges et les médias raisonnaient de la même manière quel que soit le candidat.

Mais présentement, l’appareil judiciaire est utilisé pour fabriquer des élections non conformes à l’alternance voulue par le pays. La justice sait parfaitement que ce qu’elle reproche à François Fillon et à Marine Le Pen peut être reproché à d’autres candidats ; mais elle fait comme si ce n’était pas le cas. Il y a de ce fait, de bons et vertueux emplois fictifs, de bonnes et vertueuses utilisations de fonds publics à des fins personnelles ou politiques.

Je parlais ce matin avec un ami qui me disait : (que) dans cette affaire, la manière de fonctionner du procureur de la République et du juge qui a été nommé lui fait penser à l’ancien régime, au système de la lettre de cachet, aux caprices de l’arbitraire et du despotisme. Bref, nous serions revenus sous, me disait-il, un nouvel ancien régime, avec une restauration des pires traits de l’ancienne monarchie, avec un deux poids et deux mesures systémique devenu la règle admise par les médias et les juges.

Les magistrats vont-ils se laisser embarquer dans le deux poids et deux mesures manifeste ?
Cette connivence ne suffira peut-être pas à la victoire des putschistes : en effet, l’ancienne ministre Corinne Lepage explique, dans son livre « les mains propres », comment le Modem lui a demandé qu’un de ses assistants parlementaire au Parlement européen aille travailler au siège parisien du parti de François Bayrou. Corinne Lepage refusera cette exigence, mais pas Marielle de Sarnez
Question : si Marine Le Pen doit être poursuivie, pour une accusation d’utilisation de fonds européens destinés à payer un attaché parlementaire européen pour son activité au service du travail politique de son parti, hors du domaine de l’activité parlementaire européenne, Marielle de Sarnez ne doit-elle pas être poursuivie sans plus tarder, ainsi que le Président du Modem en sa qualité d’ordonnateur et bénéficiaire de ce délit ?

Si la justice est indépendante et impartiale : dans ces affaires, nous allons assister à de nombreuses mises en examen, tant à droite qu’à gauche. Présentement, il ne s’agit manifestement pas de cela, on n’a droit jusqu’à ce jour qu’à la traque de François Fillon et à celle de Marine Le Pen.

Le délit reproché aux uns n’est pas reproché aux autres

Bien qu’ils aient quelques casseroles trainant derrière eux, et pas des moindres, le PCF, l’appareil ex stalinien de la CGT, -dont on a vu dans les procès des Comités d’entreprise d’EDF et de la SNCF comment leurs apparatchiks ont géré les œuvres sociales… : sans complexe et pudeur, avec l’appui logistique des médias, ces irréprochables ont convié le bon peuple syndicaliste ou toujours « communiste » à venir ici et là protester, avec des casseroles musicales, pour accueillir François Fillon ou Marine Le Pen.

Mais des casseroles, ils en ont aussi, et de grosses, de très grosses. Jusques à quand les médias feront comme si ce n’était pas le cas ?

Après avoir mis en mouvement une machine – qu’on ne veut pas et que l’on ne peut plus arrêter sans se dénoncer soi-même comme un putschiste d’opérette- même si le pouvoir judiciaire n’a pas de fondement légal pour agir et mettre en examen, on continue, on s’obstine, on s’acharne, on dit ou on fait dire : la loi c’est une chose, l’éthique c’en est une autre… On remplace la loi, précisément définie par l’éthique qui est du domaine subjectif, parce que c’est une sorte de dix-huit brumaire du pauvre qui a été mis en route contre les libres élections présidentielles du mois d’avril prochain en cherchant à briser la candidature des deux candidats les mieux placés du point de vue des suffrages.

On a lancé l’hallali

On poursuit, on déchaîne la vindicte. On met en examen, pour des faits prescrits et non-délictueux ; on réclame des candidats mis en examen qu’il retirent leur candidature ; on leur réclame de laisser transformer les élections présidentielles en simulacre, en assassinat du vote libre, en coup d’état renouant avec les méthodes éprouvées du stalinisme des années 47-48 en Tchécoslovaquie, Hongrie et Roumanie.

Après le futur très probable président de la république candidat de la droite classique française, c’est la possible présidente, candidate du Front national, qu’il s’agit d’empêcher d’aller aux urnes, par le recours au putsch judiciaire accompagné d’aboiements en boucle de médias partisans et courtisans acceptant comme légitime le principe d’ancien régime du deux poids et deux mesures.
Cette fois, et pour cet autre adversaire possédant toute chance de se trouver en tête du premier tour, on a recours à l’appui stratégique de la bureaucratie de l’union européenne.

L’objectif est le même que contre François Fillon : au moyen d’un appareil judiciaire, on mène campagne médiatique pour déconsidérer l’adversaire et, si c’est possible, le rendre inéligible.
Chaque jour apporte sa nouvelle pierre, dévoilant un machiavélisme politique espérant interdire les élections démocratiques en les réduisant à n’être plus qu’une comédie grotesque, qu’une farce sinistre par l’élimination des deux candidats les plus représentatifs qui devaient se confronter en se retrouvant -eux et pas d’autres- au second tour de l’élection présidentielle.

Dernière minute : l’UE lève l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, suite à des tweets hostiles à Daesch

Le Monde exulte, l’Union européenne, suite à une demande du Parquet de Nanterre, vient de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen. Le crime de la présidente du FN ? Comparée de manière ignoble par Bourdin à l’Etat islamique, elle avait tweeté des images montrant la réalité des atrocités de ces djihadistes. Cela a suffi pour qu’elle soit, comme le fut hier de manière grotesque Eric Zemmour, accusée d’apologie du terrorisme. Cela va-t-il devenir un délit de publier des images des camps de la mort nazi, et amalgamer à de la propagande hitlérienne ?

Et le journal Le Monde, dont le PDG, Pierre Bergé, soutient Macron, d’insister sur les 3 ans de prison qu’elle risque. Le locaux du FN en sont à deux perquisitions, le pouvoir socialiste verra-t-il le prétexte à en faire d’autres, et à multiplier les convocations de Marine Le Pen, qui a annoncé qu’elle ne s’y rendrait pas. Allons-nous assister au spectacle grotesque d’une arrestation de la candidate du FN, en plein meeting, pendant que nous y sommes ?

Oui, je pèse mes mots : nous assistons au déroulement d’un coup d’Etat.
Les Putschistes vont-ils réussir ?

Szyja Waldman

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